La décennie 90 aura été celle du football de tous les possibles… La grandeur, puis la décadence de l’Olympique de Marseille. L’avènement du Paris Saint-Germain, version Canal+. La World Cup 94 aux États-Unis (sans l’équipe de France, mais avec la Bulgarie). La grande équipe de la Juve. La renaissance du Real Madrid. La création de la Ligue des champions (avec des poules). Ainsi que la montée en puissance des équipementiers (et des maillots fluo), de la télévision et des affaires aussi…
Sans oublier : Hristo Stoichkov, Tomas Brolin, les Fugees, la démocratisation des portables, Bernard Tapie, les disquettes, Silvio Berlusconi, le jeu à la nantaise, les salopettes, les Brésiliens du PSG, Le Prince de Bel-Air, Windows 95, la marionnette de Luis Fernandez, les bérets Kangol, les cheveux de Frank Lebœuf, Street Fighter II, Gilles Hampartzoumian, les K7 vidéo, le but en or, Roberto Baggio, Hartley cœurs à vif, le Ballon d’or et les pornos de Jean-Pierre Papin, Stefan Effenberg, les boys bands, Francis Llacer, Classe mannequin, Michael Jordan, Dance Machine, X-Files, Davor Šuker, le retour du disco, Whitney Houston, la Dream Team de Cruijff, Pablo Escobar, le coup de latte de Cantona, Gabriel Batistuta, les vestes en jean, Diana Spencer, le « Grande Milan » , Matrix, Fernando Redondo…
La liste de ce qui fait la beauté des années 90 est au moins aussi longue que le mulet du légendaire Tony Vairelles. Qui, comme une évidence, préface ce livre mythique.